FIN DE VIE EN BELGIQUE
La loi du 28 mai 20027 adoptée après deux ans de débats dépénalise l'euthanasie active.
Celle-ci
est définie dans la loi comme étant « l'acte, pratiqué par un tiers, qui met
intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci ».
L'acte d'euthanasie est autorisé sous trois conditions :
Le médecin qui pratique l'acte doit être volontaire,
aucune personne ne peut être contrainte d'y participer.
En plus de cela, le médecin doit, préalablement et dans tous les cas, satisfaire
les conditions suivantes (art. 3, §2) :
La possibilité de rédiger devant témoins une déclaration anticipée, par toute personne majeure afin qu'il soit tenu compte de sa volonté, dans le cas où elle ne pourrait plus l'exprimer est prévue par un arrêté royal publié le 13 mai 2003
Le médecin qui a pratiqué une euthanasie doit ensuite remettre un rapport à la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie (CFCEE) composée de médecins et de juristes qui examine le respect de la législation.
Mais, quant à l'application de la loi, Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles déclarait en mai 2012 : « la Commission fédérale de contrôle est quasiment obligée de fermer les yeux sur des pratiques non conformes à la loi, et avoue d’ailleurs explicitement son impuissance à contrôler efficacement son application »
Dix ans après l'adoption de la loi, le Parti socialiste demande l'élargissement de la loi pour « aborder, sereinement et sans tabou, les cas des mineurs d'âge ou des personnes en état d'inconscience progressive »
Un des experts auditionnés au Sénat fait
valoir que l'euthanasie active est déjà pratiquée chez des mineurs, hors du
cadre légal, au su de tous.
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer font elles aussi l'objet
de propositions d'extension de la loi
Depuis février 2014, la Belgique est devenue
le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie des mineurs, sans limite
d'âge, en étendant la loi de 2002.
Mais sous des conditions plus strictes que pour l'euthanasie des adultes.
L'enfant ou l'adolescent doit en effet être confronté à des souffrances physiques
insupportables, les souffrances morales ayant été ici écartées.
Et doit également se trouver dans une situation médicale sans issue entraînant
le décès à brève échéance. De plus, l'enfant doit être reconnu « en capacité
d'en apprécier toutes les conséquences » par un psychiatre ou un psychologue
indépendant, en plus de l'accord de l'équipe médicale et des parents
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